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Atouts économiques

L'elevage est une activite a ne pas negliger en Haiti car il aide les familles a trouver des supports economiques pour entreprendre leurs divers activites telles que: il ya des parents des pratiquent l'elevage pour nourriri  leur famille et pouvoir payer la scolarite de leurs enfants,il y en a ceux qui le font pour pouvoir trouver des elements pour fabriquer d'autres produits, d'autres le font pour avoir des fumiers qui vont etre utilises en agriculture. C'est important de suivre tous les conseils et methodes je viens prodiguer. C'est sur que nous avons le nombre le plus eleve de caprins dans la caraibe. Donc, c'est un avantage que nous avons et nous devons en jouir pour qu'Haiti ait un jour une renommee en ce qui a trait a l'elevage dans la caraibe voire le monde afin qu'il soit un atout sur qui on peut jouer pour elever l'economie haitienne.a

Il y aurait dans le pays selon le Ministère du commerce, en 2005, environ 45 supermarchés, qui offrent à leur clientèle de la viande des ruminants, particulièrement celle du bovin et du caprin. Les supermarchés se concentrent surtout dans la région métropolitaine : Pétion–Ville, Carrefour, Delmas, Bon Repos, Croix–des-Bouquets, Centre Ville de Port-au-Prince. Généralement, ils s’approvisionnent des négociants/grossistes en achetant l’animal vivant et le revendant sous forme de carcasse comme les détaillants. Certains s’approvisionnent des détaillants qui font eux-mêmes le déplacement en apportant la viande dans les supermarchés. À cause des problèmes liés à l’énergie électrique, les supermarchés font parfois des pertes, estimées à moins de 5%. Les différents coûts (transport de viande, chaîne de froid, loyer, salaire, etc…) à supporter par le supermarché, augmentent considérablement le prix de revient de l’animal. Consécutivement, la marge brute réalisée par le super marché est élevé, de l’ordre de 50% environ. Il existe aussi quelques rares supermarchés qui travaillent dans les principales villes de provinces, notamment les Cayes, Cap-Haïtien, Jacmel, Gonaïves, Hinche et Jérémie. 

Il constitue une trésorerie pour les dépenses courantes et un capital biologique pour les investissements importants, en particulier pour les porcins et les volailles. Le sous-secteur de la Production et de la Santé Animale représente donc un levier important dans le processus d’amélioration des conditions de vie des exploitations agricoles paysannes. Les difficultés d’accès des agriculteurs, éleveurs et pêcheurs à des technologies améliorées performantes, la faiblesse des services de protection zoo et phytosanitaire, l’insuffisance des infrastructures rurales (irrigation, logistique…), l’insécurité de la tenure foncière, ainsi qu’une forte vulnérabilité aux désastres naturels résultant de l’état de dégradation avancé des ressources naturelles, comptent parmi les principaux freins au développement de l’agriculture haïtienne. En dépit de l’importance de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche dans l’économie haïtienne, le secteur souffre de sous-investissement chronique depuis des décennies ; le budget de fonctionnement et d’investissement alloué au secteur est très faible. De plus, les actions réalisées souffrent souvent d’un manque d’efficacité. Grace à un financement par la Banque Mondiale et le Programme Global pour l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire (GAFSP), le MARNDR assure la mise en œuvre du projet Renforcement des Services Publics Agricoles. 

L’objectif du projet est d’accroître et de renforcer la capacité du MARNDR et de mettre en œuvre le Plan Directeur de Vulgarisation Agricole (PDVA). Dans le cadre de ce dernier, le MARNDR lance cet appel à candidature pour une évaluation portant sur (1) la conformité du budget d’investissement et les priorités, en termes d’action, fixées pour le secteur. (2) la capacité du MARNRD à réaliser et transmettre au MPCE les Fiches d’Operations des Projets (FIOP) et (3) et l’état d’avancement de la réalisation du mécanisme d’assurance contre les risques agricoles. Selon les déclarations du Dr  Chancy, l’élevage constitue le pilier de l’épargne et de la capitalisation de plus de 60 % de familles paysannes en Haïti. L’élevage de bœuf pour la production de viande et de lait est, selon le docteur, l’une des activités qui génère le plus de revenus au pays. Sa valeur sur le marché local avoisine 200 millions de dollars américains par an.

Conscient des opportunités qu’offre le secteur, le ministère de l’Agriculture des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR) a œuvré durant ces trois dernières années de façon à conserver et renforcer les acquis dans les domaines de la production animale, de la pêche et de l’aquaculture, dit-il. Les interventions du ministère, informe Michel Chancy, ont permis d’aboutir à une réduction de l’importation des œufs de la République dominicaine.


Avec une augmentation du nombre de pondeuses, dit-il, la production nationale est passée de un million à 6,3 millions d’œufs par mois. À ce rythme de production, le ministère prévoit de couvrir 75 % des besoins nationaux. Mais la lutte contre la contrebande doit s’intensifier, et un programme de financement au secteur est également nécessaire pour espérer couvrir la demande à 100 %, a-t-il indiqué.


Concernant la production de viande de bœuf et de cabri, M. Chancy a soutenu qu’avec une production de 47 000 tonnes métriques de bœufs, et de 5 900 tonnes métriques de cabris par an, la demande nationale est satisfaite à 100 %. Par contre, Haïti exporte environ 5 000 têtes de cabris annuellement chez nos voisins dominicains pour une valeur estimée à 2,2 millions de dollars américains, a-t-il a fait remarquer.

Si pour la production de la viande de bœuf, de cabri, et la production d’œufs le ministère semble être sur la bonne voie, concernant la production de lait, de la viande de poulet, du poisson, et du miel, beaucoup d’efforts restent encore à faire par le ministère.

Michel Chancy a par ailleurs signalé que la production de poulet en Haïti ne peut pas répondre à la demande. Pour répondre aux besoins de la population à 100 %, Haïti importe des morceaux de poulets évalués à 65 millions de dollars américains par an. L’objectif, selon le docteur  Chancy, est de créer les conditions pour que la production de poulet passe de100 000 à 500 000 tonnes métriques par an. En produit laitier, la capacité de production est de 145 000 tonnes métriques, mais chaque année Haïti importe plus de 100 000 tonnes métriques en vue de répondre à la demande nationale.

La situation n’est pas différente au niveau du secteur de la pêche. La pêche maritime en Haïti permet de disposer d’environ 15 000 tonnes de produits par an. Pour satisfaire la demande, Haïti a recours à l’importation de plus de 16 000 tonnes de produits aquatiques chaque année.




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